Comité Scientifique

Titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université Paris VII, Dr Martine Aoustin a démarré sa carrière en tant qu’interne au Centre Hospitalier de Saint Denis puis a pratiqué la Médecine générale en exercice libéral, avant d’occuper des responsabilités au sein de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie en tant que médecin conseil, chef de service à l’échelon territorial puis national. Par la suite, Martine Aoustin a rejoint le Ministère de la Santé en tant que chargé de mission auprès du Directeur de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins, puis Directrice opérationnelle de la mission Tarification à l’Activité (T2A). Après avoir été nommée Préfiguratrice de l’ARS – Région Languedoc-Roussillon, Martine Aoustin en prend la direction générale jusqu’en 2015. De 2015 à 2020, Martine Aoustin est Conseiller du Président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français et fonde sa structure de conseil.

Professeur de Médecine Physique et Réadaptation à l’université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines depuis 2010 et chef de l’unité fonctionnelle pathologies médullaires de l’hôpital R. Poincaré -APHP (Garches) depuis 2009. En 2019, Il est nommé directeur du département médico-universitaire Neuro-locomoteur et Handicaps du GH Université Paris Saclay (AP-HP). Depuis 2021, il est chef de service de MPR de l’hôpital R. Poincaré (pathologies cérébrales et médullaires).

Il est directeur du Master Handicap neurologique de l’université Paris Saclay. Il est président de la Fondation Garches qui agit dans le domaine du handicap neurologique (recherche, formation, aide à la personne). Il est coordonnateur du centre ressources et compétences SEP Ile de France Ouest en collaboration avec le Dr Heinzlef. Il est membre de l’équipe de recherche INSERM U1179 (ENDICAP) de l’UVSQ. Il est membre du CA de la société française de médecine physique et réadaptation (SOFMER). Ses thématiques de recherche sont les anomalies de la motricité chez les patients atteints de lésions du système nerveux central. Les travaux s’intéressent à la physiopathologie de la marche et de la préhension ainsi qu’au développement d’outils permettant de compenser ou d’évaluer la déficience motrice et l’évaluation de techniques innovantes de rééducation.

Hospitalisé de ses 10 ans jusqu’à ses 20 ans, Arnaud Bovière écrit une pièce de théâtre à l’adolescence pour rendre hommage aux amis côtoyés dans sa jeunesse.
Quelques années plus tard, la pièce est découverte sur les réseaux sociaux, touchant plus de 6 millions de personnes.
En 2017, il lance l’agence de communication Arnaud & Alexis, spécialisée dans la communication digitale et l’influence média. Fin 2021, l’agence célèbre son 200e client.
Chroniqueur pour BFM, Arnaud Bovière est également l’auteur de La Couleur de la Résilience, publiée aux Editions First.
Il travaille en partenariat avec le Téléthon et les Pièces Jaunes sur des projets visant à intégrer le monde artistique dans les hôpitaux.

Chirurgien des Hôpitaux, Philippe Denormandie intervient en accompagnement d’équipe de neuro-orthopédie au niveau national (Garches, Poitiers, La rochelle, Rennes…) dans le domaine du traitement des déformations et des déficiences motrices d’origine neurologique chez les personnes handicapées adultes et les personnes âgées. Philippe Denormandie est également Conseiller santé de la Direction Générale et de la Présidence de MNH/Nehs depuis mai 2017, et Délégué de la fondation nehs / Dominique Bènéteau. Philippe Denormandie exerce des activités de formation et de conseil dans le secteur sanitaire et médico-social. Il est Président de la société les Herbiers depuis mai 20017, membre du conseil de la CNSA, du Conseil d’administration de la FEHAP de l’association du Moulin Vert, de Valenton ; co-président du conseil scientifique de Handiconnect, Président du comité de pilotage national sur les aides techniques. Il est aussi membre fondateur de l’agence des médecines complémentaires et alternatives. Membre associé au Collège Français des Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues depuis 1985.

Auparavant, Philippe Denormandie a occupé les responsabilités de Directeur général adjoint du groupe Korian de septembre 2012 à janvier 2017 et de Directeur général de l’offre de services de 2007 à 2012. Il a été Président du comité de l’institut du bien vieillir Korian de 2013 à 2017, Conseiller au cabinet du Directeur général de l’AP-HP de 1987 à 2007, et membre du comité de Direction de l’AP-HP de 1987 à 1996.

Philippe Denormandie est Officier de la légion d’honneur depuis 2019.

François Genêt est professeur des Universités – Praticien Hospitalier en Médecine Physique et de Réadaptation, responsable du département de recherche en neuro-orthopédie “End:icap” U1179 INSERM, à l’université Versailles Saint Quentin-en-Yvelines, et est responsable d’une unité dédiée à la prise en charge de patients cérébrolésés à l’Hôpital Raymond Poincaré de Garches.

Le professeur Genêt a accompli ses études médicales à l’Université Paris-Ouest après avoir exercé deux ans comme masseur-kinésithérapeute. Avant d’arriver à l’hôpital Raymond Poincaré en 2005, il a exercé dans les services de Médecine Physique et de Réadaptation de l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy (2003–2005), et de l’hôpital Victor Dupouy, Argenteuil (2001–2003).

Les thématiques cliniques et de recherche concernent les troubles neuro-orthopédiques. Il a créé en 2009 un groupe de recherche translationnel en neuro-orthopédie ayant deux orientations. La première, clinique et épidémiologique, intègre les résultats de la chirurgie fonctionnelle, les impacts des lésions neurologiques centrales et périphériques sur l’articulation et l’os et le retentissement des désordres musculaires sur les déformations de membres. Enseignant en anatomie fonctionnelle, à l’Ecole Européenne de Chirurgie, il travaille sur le rôle de chaque muscle dans la déformation articulaire d’origine spastique. La seconde orientation est fondamentale dont l’objet est d’étudier le comportement osseux après lésion neurologique centrale et périphérique. Il a créé, lors d’un post doc à Brisbane, Australie, le premier modèle animal de souris spinalisé développant des paraostéoarthropathies neurogènes et a organisé à Garches, France, une banque de tissu osseux hétérotopique humain.

Le professeur Genêt est membre de la Société savante Française de Médecine Physique et de Réadaptation (SOFMER; depuis 2001), est coordonnateur régional du DES de MPR (depuis septembre 2015) et directeur du département de Rééducation et de Réadaptation (DU2R) de l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce département a pour mission de travailler sur l’intégration des professions paramédicales dans le cursus universitaire.

Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration et de l’Ecole des hautes études en santé publique, David Gruson est Directeur du Programme Santé du Groupe Luminess, spécialisé sur la transformation digitale. Il a exercé plusieurs postes à responsabilité dans les domaines des politiques publiques et de la santé. Il a, en particulier, été conseiller du Premier ministre chargé de la santé et de l’autonomie (2010-2012) et directeur général du Centre hospitalier universitaire de La Réunion (2012-2016). Il est Professeur à la Chaire santé de Sciences Po Paris. Il est le fondateur d’Ethik-IA dont les propositions sur l’IA en santé ont inspiré le volet intelligence artificielle de la révision de la loi de la bioéthique et le nouveau règlement européen sur l’IA.
Il est l’auteur de S.A.R.R.A. une intelligence artificielle, premier polar bioéthique sur l’IA en santé paru en juin 2018 aux Editions Beta Publisher et dont la suite S.A.R.R.A. une conscience artificielle vient de paraître. Il a également écrit La Machine, le Médecin et Moi, ouvrage de synthèse sur le développement de l’IA en santé paru en novembre 2018 aux Editions de l’Observatoire et est co-auteur de La Révolution du pilotage des données de santé paru en mai 2019 aux Editions Les Etudes Hospitalières.

Infirmière libérale à Nice, diplômée également de l’IPCEM en éducation thérapeutique du patient diabétique en 2002 à Paris, Brigitte Lecointre a complété sa formation par un certificat en santé publique en Union Européenne de 2004 à 2007 et un diplôme universitaire en diabétologie à l’université de Strasbourg en 2006-2007. Enfin, Brigitte Lecointre a réalisé une formation de repérage des violences faites aux femmes à Nice en 2018.
Brigitte Lecointre préside l’Anfiide (Association Nationale Française des Infirmières et Infirmiers Diplômes et des Etudiants) depuis 2011. L’association se fixe comme objectifs de travailler en faveur de l’adoption de valeurs, de normes et de conditions qui permettent aux infirmières de pratiquer leur profession en utilisant pleinement leurs connaissances et leurs capacités.
Par ailleurs, Brigitte Lecointre est membre du comité collectif vaccination adulte sous la direction du Docteur François Sarkozy, membre du board national pluridisciplinaire Novo Nordisk et membre du 2nd sounding board, revue du guide du parcours de soins du patient stomisé.

Brigitte Lecointre a participé à la publication de nombreux travaux autour du rôle de l’infirmière dans l’accompagnement du patient diabétique et plus récemment dans les revues suivantes :
• Oser l’impertinence dans les soins, le regard d’une infirmière à domicile, Revue Soins, 2019
• Accompagner la fin de vie à domicile en temps de pandémie, Revue Soins, mai 2021
• Passer des mots à l’action en investissant dans les soins infirmiers, à paraître, Revue Soins, mars 2022
• Au-delà de la vaccination, construisons une politique de santé publique autrement, la contribution de la professions infirmière, à paraître, Revue Soins, mars 2022

Professeur Sorbonne Université Fondatrice et directrice de l’Université des patients, Membre de American Psychological Association (APA), Division 17 Counseling Psychology, Chercheure au Conservatoire National des Arts et Métiers
www.universitedespatients-sorbonne.fr
touretteturgis.wordpress.com

Sa formation de psychosociologue, une longue pratique clinique et d’accompagnement des malades, ses activités de formatrice des adultes lui ont permis d’apporter à l’enseignement supérieur une connaissance des terrains et d’y créer des diplômes et des filières d’enseignement et de recherche. Son travail dans le champ du sida pendant plus de vingt-cinq ans lui a permis d’articuler la théorie et la pratique et de développer une approche clinique centrée sur l’accompagnement du sujet confronté à des situations extrêmes ou irréversibles. Son expérience du monde médical l’a aidée à développer des axes de recherches avec le souci épistémologique, d’exposer les praticiens à la recherche et à l’analyse de leurs pratiques. Ses responsabilités ont toujours comporté des responsabilités scientifiques, sous la forme de la conduite d’études et de recherche et de publications.